Tapenade de tomates séchées

L’été, quand les récoltes de tomates se répètent, il faut trouver un moyen de les transformer en grande quantité et rapidement. C’est ainsi que nous préparons des quantités astronomiques de coulis de tomates mais aussi des tomates séchées. On les épépine, on sale, on poivre, on met des aromates (romarin, sauge, ail, thym), un bon filet d’huile d’olive et hop…au four pendant 2 heures. J’aime les tomates séchées moelleuses et donc, pas trop séchées (du moins pas à four trop vif). Une fois cuites, on les recouvre d’huile d’olive et on les stocke ensuite au frigo. C’est vraiment facile à préparer et c’est pratique pour dépanner pendant l’hiver. Suivez la recette de Pascale pour faire les vôtres.

Les bocaux de tomates séchées permettent ensuite de préparer cette tapenade. Anne en prépare une variante, un pesto en fait. J’ai adapté à ma sauce la recette de tapenade extraite du très pratique Tomates, je vous aime dans tous vos états (Editions Le Sureau). J’y rajoute des anchois, des herbes et du jus de citron.

Pour un gros bol :


Environ 20 tomates séchées,
50 g d’olives noires dénoyautées
2 cuillères à soupe de câpres (au vinaigre),
2 à 3 filets d’anchois,
½ jus de citron,
Huile d’olive,
Quelques feuilles de basilic.

Dans le bol de votre mixer, mettez tous les ingrédients. Mixez. Goûter et assaisonner en fonction (ce n’est pas la peine de saler). Rajouter de l’huile d’olive si nécessaire.
Etalez sur du pain frais ou grillé.

Et aussi délicieux avec : des spaghetti cuites al-dente, arroser d’huile d’olive et mélangez avec du thon en boîte et quelques feuilles de basilic fraîches.

Onglet de boeuf gras de Bazas, échalotes confites et grosses frites au four

La ville de Bazas en Gironde est célèbre pour produire une des meilleures viandes de boeuf du monde (c'est ce que les Gascons disent, en tout cas). A partir de la race bazadaise qu'on engraisse pendant 5 ans environ, on obtient un boeuf gras. Soit une viande d'une tendreté et d'un goût incomparable donné par son gras justement.

Cette tradition remonte d'après la légende au XIIIe siècle du temps où l'Aquitaine était encore anglaise. Les bouchers de Bazas devaient offrir un bœuf à l'évêque. En contrepartie, les mêmes bouchers avaient le droit d'exhiber et de vendre, le jour du jeudi gras, autant de viande qu'ils le désirent. C'est ainsi que la fête du boeuf gras est arrivée jusqu'à nous. Elle est toujours célébrée à Bazas le Jeudi précédent le Mardi gras. 
C'est l'occasion de voir défiler les bêtes et surtout de goûter 
la viande qui est très appréciée en pot-au-feu à juste titre (merci Marianne !!!). 

Ce qui fait la particularité de ce boeuf, c'est bien sur son goût mais aussi le fait que la production soit confidentielle (environ 600 boeufs tués par an) car à moins d'aller l'acheter dans les villages autour de Bazas (à Villandraut par exemple, là où nous avons acheté la notre), vous n'en trouverez pas ailleurs. Il s'en produit trop peu.  Si le sujet vous intéresse, lisez les articles que vous trouverez dans le Régal de ce mois-ci, mais aussi ici ou ici.

Ayant la chance d'avoir été dans les Landes à ce moment là, nous avons acheté de la viande pour ramener chez nous et notamment de l'onglet (500 g convient bien pour 2), morceau situé sous le faux-filet et le filet. Un très bon morceau. Pour accompagner d'excellents produits, à mon avis, la simplicité est toujours ce qui doit prévaloir. J'avais donc fait avec des grosses frites au four issues des pommes de terre de notre potager et des échalotes confites à la HP sauce (sauce anglaise épicée). Après avoir lu le très complet et excellent l'article de Lilo sur la viande, il vaut mieux être sur que la viande que l'on mange est de qualité et produite dans les meilleurs conditions possibles. Je pense que c'est le cas du boeuf de Bazas.

Pour une bonne cuisson de la viande : faites chauffer votre poêle à feu vif quelques instants. Huilez légerement. Mettez la viande et salez, poivrez. 
Le sang en remontant à la surface de la viande 
au contact du sel se met à perler et permet alors de contrôler la cuisson. 
Vous pouvez retourner votre viande. 

Pour les grosses frites cuites au four :Faites préchauffer votre four à 220 °. Lavez soigneusement une dizaine de pommes de terre moyennes. Coupez les en gros quartiers en gardant la peau. Arrosez d'huile d'olive, de sel, de poivre et de paprika en poudre et mélangez bien afin que les pommes de terrre soient bien enrobées du mélange. Faites cuire pendant 3/4 d'heure à 1 heure. Les pommes de terre doivent être bien dorées.

Pour les échalotes confites à la HP (d'après une fiche cuisine d'ELLE A TABLE). Il faut environ 10 grosses échalotes pour 2 personnes. Pelez-les et coupez les échalotes en quartiers. Mettez une noix de beurre à fondre à feu doux. Ajoutez les échalotes. Faites cuire sans coloration en remuant fréquemment jusqu'à ce qu'elles soient fondantes. Augmentez le feu et ajoutez environ 1 à 2 cuillères à soupe de HP. La sauce va caraméliser et perdre son côté acide et conserver son bon goût épicé. Salez et poivrez. C'est délicieux, original et vraiment facile à faire.

Le Millas de citrouille

Le millas de citrouille est un dessert connu des habitants du Sud-Ouest. On le rencontre en Dordogne, dans le Quercy ou dans le Limousin. Il existe deux versions du millas : une version nature (sans citrouille) et la version parfumée à la chair de citrouille. Patrick propose une version nature et je vous propose la version citrouillée. Ma grand-mère, habitant à Bordeaux, nous en préparait souvent quand nous allions la voir (version nature). C'est un dessert que j'aime car il me rappelle beaucoup de souvenir.

Le mot "millas" signifie maïs en occitan car on utilise traditionnellement de la farine de maïs pour faire ce plat. Le millas, par sa consistance ressemble un peu au clafoutis. C'est un gâteau familial et rustique qui n'a rien de difficile à faire.

En ce début de Printemps, il est temps de penser à finir notre cargaison de courges et c'est un bon moyen pour les utiliser. Je me suis servie d'une courge Butternut mais le Bonnet Turc ou Giraumont avec sa chaire sucrée convient très bien. Utilisez une courge à chair dense et sucrée pour cette recette.

Pour un moule à manqué de 22 cm :


300 g de chair de citrouille ou de courge
100 g de farine de maïs (ou de blé)
1 paquet de sucre vanillé
3 oeufs
2 cl de rhum brun
120 g de sucre roux
30 g de farine de blé
1 paquet de levure
1 dl de crème fleurette
1 noix de beurre


Préchauffer le four à 200 °.

Faites cuire la chair de la courge à la vapeur jusqu'à ce qu'elle soit tendre. Mettre à égoutter dans une passoire pendant 15 mn environ.

Au robot (ou pas), mélangez la chair de la courge avec tous les autres ingrédients. Laisser reposer une heure (je ne l'ai pas fait et je n'ai pas trouvé que ça ait changé grand chose au millas).

Beurrer un moule à manqué et verser la préparation. Faites cuire environ 30 à 40 mn.

D'après la Grande Cuisine du Périgord.

Faites vous même vos plants de tomates

Suite à une question posée par Anne, est venue l'idée d'expliquer comment faire ses plants de tomates. C'est la période idéale pour les faire en ce moment.

Tout d'abord procurer vous des graines (les paquets contiennent entre 25 et 50 graines environ), si vous souhaitez faire plusieurs variétés, n'hésitez pas à en acheter plusieurs (on peut les conserver 4 ans environ). Pour commander en bio, Biau Germe, Kokopelli, la Ferme de Ste Marthe, Germinance, EssemBio...

Choisissez les graines en fonction de vos besoins, vos envies... Si vous comptez faire des conserves, privilégiez les variétés adaptées (comme Roma), pour des salades choisissez des belles variétés colorées, pour des tomates farcies (Coeur de Boeuf ou autre) ou des tomates séchées (Prince Borghese). Pensez à vos enfants en plantant des pieds de tomates cerises jaunes, vertes, rouges ou en forme de poire !

De notre côté, nous privilégions les grosses variétés de tomates (Striped German) ainsi que celles ayant des goûts particuliers (Green Grape ou Raisin Vert). Nous faisons pousser tous les ans une cinquantaine de pieds de tomates.

Achetez du terreau spécial semis (la terre est plus fine que celle d'un terreau standard) type Or Brun spécial semis, Fertiligène. Prenez une caisse type caisse à poisson en polystyrène, caisse de votre chat (en enlevant la litière), ou caisse spécial semis avec couvercle créant ainsi une mini serre. Une jardinière marche également très bien.

Etalez une épaisseur de 10 cm de terreau environ sur l'ensemble de la caisse.
Tassez la terre avec la paume de la main, afin que les graines ne tombent pas au fond de la caisse quand vous allez arroser vos semis. Posez ensuite vos graines en lignes, de manière
régulière, en les espacant de 5 cm en tous sens. Dans une caisse de 40x60, nous faisons environ 50 plants.
Recouvrez vos graines d'un centimètre de terreau et tassez à nouveau. Arrosez ensuite vos bacs avec une pluie fine (arrosoir plus pommeau) afin que le terreau s'humidifie bien.

Placez vos bacs dans une pièce chaude et ensoleillée (pas de soleil direct une fois que les graines ont germé,
cela brulerait les feuilles) en veillant à ne pas laisser la terre sécher.
Il faut environ 8 à 10 jours aux graines pour germer.

Si vous semez plusieurs variétés de tomates dans un même bac, étiquettez vos semis.
On trouve dans le commerce des étiquettes, sinon des pinces à linge en bois sur lequelles on marquera le nom
de la variété fonctionnent très bien (merci E. et W.) !


Nous faisons cette année, du Biau Germe :

• La collection de tomates cerises
• La collection de tomates standards
• La tomate Caro Rich, que nous avions fait l'an dernier

Et chez Kokopelli : 

• Raisin Vert (un goût très doux et fumé)
  
• Mennonite German Gold (Très grosse, de type ananas et de saveur excellente)
• Persimmon (d'après le paquet, saveur unique et très gros fruits)
• Pink Grapefruit (pour la couleur, peau jaune et chair rose comme le pamplemousse comme son nom l'indique)
• Pruden's purple (Très belle variété, rose foncé et violet)

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Un prochain post au moment de la transplantation, en attendant regarder pousser vos tomates !

Un potager rationnel ou le bon choix des variétés de légumes

A l'approche du printemps, le jardinier se prend à rêver sur son futur potager alors que ce dernier lui sortait par les yeux en fin d'été... Il faut commander donc commander des graines afin de pouvoir envisager ses futures plantations.

Commander ses graines (de variétés non hybrides (ne portant pas la mention F1) de préference car on peut ensuite faire soi même ses propres graines) permet de faire des semis ce qui est un gain de temps et d'argent.
A titre de comparaison, le plant de tomates se vend entre 2.50 € et 3 €, vous payerez un sachet de 50 graines le même prix vous permettant ainsi de faire 
50 plants de tomates pour le prix d'un seul. 

Les graines s'achètent un peu partout, en grandes surfaces ou par correspondance. Pour des variétés sortant de l'ordinaire et pour soutenir une démarche qualitative et biologique, nous achetons nos graines au Biau Germe ou chez Kokopelli.


Si vous démarrez un potager, ne voyez pas trop grand et surtout adaptez les variétés que vous allez planter à votre mode de vie. Si vous n'avez pas trop de temps à consacrer à votre potager, privilégiez les légumes et fleurs faciles qui poussent seuls et sans problème. 
Pour réussir son potager,
il faut un sol riche et un bon système d'arrosage. 
Le paillage aide à maintenir le sol humide tout en l'enrichissant et en évitant la corvée des mauvaises herbes.

La liste est adaptée à notre climat (Sud-Ouest), rude en hiver et très très chaud et sec en été.

Parmi les légumes zéro défaut, 100 % rendement :

• Les courgettes (les jaunes sont excellentes) qui produisent beaucoup sans souci pourvues qu'elles soient dans un sol riche.
  
• Les patates douces (dévoreuses de place, à éviter si vous avez un petit jardin).
• Les courges (elles aussi sont envahissantes), beaucoup de variétés et un très bon rendement.
• Les poivrons qui donnent beaucoup chez nous même s'ils ne donnent que tardivement.
• Le concombre lemon (même sans eau, il est toujours bon et pas amer).
• La roquette qui se resème toute seule et qui continue à pousser même en plein hiver.
• Le panais qui peut rester en terre tout l'hiver sans geler.

Les tomates occupent toujours une bonne place dans notre potager même si elles ne sont pas sans défaut. Elles sont sensibles aux maladies mais en leur donnant de temps en temps un bon coup de pouce, elles deviennent plus résistantes.

Parmi les légumes à éviter, 100 % tracas (selon nous) :

• Le maïs, dévoreur d'eau et occupant une place folle pour une toute petite récolte dont les oiseaux raffolent. 
• Les cornichons qui ne sont jamais à la bonne taille tous en même temps et qui nécessitent une récolte quotidienne.
• Les haricots verts et petits pois qui ne sont plus bons si on tarde à les ramasser et surtout qu'il faut écosser ou équetter, pffffff !!

Pour vous aider dans vos choix de légumes, Le beau jardin du paresseux et la très belle 
(mais plus chère) Encyclopédie du Potager.

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Comment transformer de banales olives en délicieuses olives aphrodisiaques

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais dans la mythologie du légume sensuel, l'olive occupe une bonne place. On la voit souvent au fond d'un verre de Martini Dry siroté par une belle femme accoudée à un bar. 
Elle sert souvent de préambule au jeu de la séduction. Il me semble 
qu'on la voit dans Neuf semaines et demi et dans des registres plus comiques comme la Cité de la Peur ou dans Hot Shot.

Les épices et notamment le piment sont considérés comme aphrodisiaques. Et quoi de mieux que des plats aphrodisiaques pour la St Valentin ?
Les olives qu'on achète en boites au supermarché sont souvent fades. En faisant mariner des olives lambda dans des épices et du piment, on obtient de délicieuses olives aromatisées et en plus, une huile parfumée parfaite pour 
les pizzas ou les grillades.

Cette recette est extraite du très pratique Recettes Mini 
chez Marabout.

Pour un bol d'olives : 

300g d'olives vertes (ou 150 g de vertes et 150 g de noires),
180 ml de bonne huile d'olive,
2 brins de romarin frais,
2 branches de thym frais,
2 petits piments rouges épépinés ( j'ai mis 1/2 piment d'espellette ),
le zeste d'un citron coupé en lanières,
2 gousses d'ail pilées,
1/2 cuillères à café de graines de fenouil

Mettez tous les ingrédients dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 15 à 20 mn.

Laisser mariner toute la nuit à température ambiante (et non au frais, l'huile se figearait).

Le lendemain, filtrez l'huile que vous stockerez dans un petit bocal et que vous réutiliserez pour aromatiser tout ce que vous voulez.

Bonne St Valentin à tous ceux qui la fête et enfin pour tous les célibataires (ou autres) qui ne supportent pas cette fête, patience, demain ce n'est plus la St Valentin !
 

Funky chips et comment cultiver de la patate douce

Cette année, la récolte de pommes de terre a vraiment été excellente, nous avons eu environ 150 kg !!! Bon, ça parait énorme mais au final, ça nous permet d'avoir un stock pour tout l'hiver et de pouvoir en donner autour de nous.

Nous avons fait des rattes (excellentes mais très sensibles au mildiou et aux doryphores), des spunta (grosses pommes de terre), des amandines et des vitellotes (pommes de terre à chair violette). Elles sont délicieuses et permettent de mettre de la couleur dans l'assiette. Les pommes de terre se prêtent bien à la cuisson en chips tout comme les patates douces. Beaucoup d'autres légumes peuvent être préparé en chips comme le panais ou le céleri rave.

Les chips maisons sont très faciles à faire et vraiment délicieuses quand on varie les saveurs. Une mandoline aide à faire un travail régulier dans la découpe des rondelles. Il suffit ensuite de faire chauffer l'huile de sa friteuse à 180° environ (comme pour la cuisson des frites) et d'y plonger des petits paquets de rondelles (pour ne pas qu'ils collent entre eux) environ 5 mn en surveillant la cuisson. Il est difficile de donner des proportions qui dépendent de la grosseur des pommes de terre.

L'association patates douces oranges, pommes de terre vitellotes et pommes de terre créee une assiette aux couleurs très kitch orange et violet.

Nous cultivons également depuis 3 ans maintenant des patates douces à chair blanche. Au Portugal, chez Olhar Feliz, on la cultive aussi avec succès.
La patate douce pousse très bien sous le climat du Sud Ouest. Elle apprécie la chaleur et une terre riche (elle vient des tropiques). Fin Février-début Mars, on coupe des morceaux de patates douces que l'on expose à la lumière et que l'on fait tremper dans de l'eau. On repique ensuite les petits plants en Avril-Mai à un mètre de distance en tous sens. Du tubercule planté dans le sol vont émerger des lianes rampantes qui font d'ailleurs un excellent paillage chassant ainsi les mauvaises herbes.
On arrose ensuite modérement les plants qui supportent la sécheresse et sont peu sensibles aux maladies, du moins chez nous. La récolte intervient à la fin Septembre, début Octobre.

Pour un tubercule planté, on récolte environ 10 très gros fruits qui seront ensuite stockés à la cave à l'abri
de la lumière et
l'humidité. C'est vraiment une culture très facile, qui produit en 
grosse quantité et sans beaucoup d'attention 
particulière. Le seul inconvénient de la patate douce, c'est la place qu'elle occupe.
Il faut avoir un grand jardin. A moins qu'elle puisse grimper sur du grillage ou des tuteurs,
ce que nous n'avons pas essayé.

La patate douce se prête à de nombreuses associations aussi bien sucrées que salées.
Si vous avez de la place dans votre potager, essayez la patate douce.

5 choses que vous ne savez pas de moi

Je réponds au questionnaire lancé par Garance et qui a transité jusqu'à moi par Jöelle de Caramels et Cie que je remercie.

1. Je rêve d'être autosuffisante sur le plan alimentaire et donc d'avoir une vache jersiaise (superbe petite vache venant de Jersey aux yeux de biche qui produit un lait extraodinairement riche), un cochon cul noir du Limousin, des canards gras et des poulets...

2. Je viens d'obtenir la carte de guide conférencier et j'en suis très heureuse. A moi les visites guidées !

3. Je mène une vie de mémé malgrè mon jeune âge (28 ans) mais j'assume ! J'anticipe toujours tout et suis la très maniaque Monica de Friends du rangement (voir l'épisode où Monica découvre que son canapé a été bougé de quelques centimètres et où elle s'en rend tout de suite compte !).

4. Attention scoop !!! Même si j'adore cuisiner et que je suis gourmande de tout (mais vraiment de tout), la seule chose que je ne peux pas manger ce sont les huitres. Et pour mon plus grand drame, je suis allergique aux crevettes que j'adore.

5. J'ai horreur du sport et cela depuis que je suis en âge d'en faire. Je supporte la randonnée et la natation mais c'est bien tout !

J'invite toutes celles et ceux qui le souhaitent à répondre à ce petit questionnaire. 

Je vous invite également à participer 
à l'action suivante le Jeudi 1er Février :

L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens : 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00.

Ce mouvement devrait être suivi puisque j'ai entendu ce matin sur France Inter l'extinction de la Tour Eiffel.
Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action !
5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ?
Ce jour-là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.
Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle !

Faites circuler l'information autour de vous !

Vous aimez les tomates Coeur de Boeuf, Noire de Crimée ou des Andes ? Défendez-les !

Ces variétés anciennes et non hybrides (les variétés hybrides ne peuvent être reproduites par un jardinier et sont suivies de la mention F1) doivent être inscrites sur un catalogue officiel afin de pouvoir être commercialisées. L'association Kokopelli vend des milliers de graines bio et de variétés anciennes qui ne sont pas toutes inscrites au catalogue officiel. A ce titre, l'association a été condamné à verser 17000 euros d'amende.

Vous aimez culitver ou acheter des anciennes variétés de légumes ? Vous trouvez que les légumes que vous achetez en supermarché sont sans goût ?

Signez la pétition de l'association Kokopelli afin de protéger 
ces variétés.
Afin de mieux comprendre l'enjeu que cette condamnation peut représenter, cliquez ici.


A terme, si rien n'est fait, on risque la disparition de ces espèces.
Je vous invite à réecouter l'emission Service Public sur le thème : Semences, pourquoi tant d'interdits ?, sur France Inter d'hier (Mardi 23 Janvier) qui traitait de ce sujet.

Si vous êtes jardiniers et internautes, privilégiez pour vos commandes de graines celles issuent de la filière bio comme le Biau Germe, la Ferme de Sainte Marthe, Essem'Bio ou Germinance et bien sur, Kokopelli. On peut commander en ligne sur de nombreux sites.

Pour vos enfants, leurs papilles et les votres, entrez en résistance !

Récidive de J. Oliver, son nouveau livre : Cook with Jamie, my guide to making you a better cook, succès ou remake ?

J'ai découvert Jamie Oliver sur Cuisine Tv pour la première fois en 2000, je pense.
Il était alors inconnu en France. Ces recettes m'ont tout de suite plu car elles étaient à la fois simples dans leur réalisation, sans ingrédients farfelus et qu'elles possédaient en même temps de l'originalité.
Depuis 2000, J. O. a sorti 7 livres, a ouvert plusieurs restaurants en Europe et il n'est plus un inconnu en France !

Dans la blogosphère, il a aussi ses inconditionnelles que sont Fabienne, Cathy ou encore Pascale.
Pour Nöel, je me suis offert le dernier livre de Jamie Oliver qui est sorti en Octobre 2006.
Je l'ai acheté d'occasion et l'ai donc payé moitié
prix ce qui est une bonne chose car 
My guide to making you a better cook est à ce jour le livre 
le plus cher de J. Oliver (environ 40 euros).

Les recettes sont classées par type de plats (salades, riz, pâtes, poissons et viandes, légumes, desserts) et chaque catégorie est elle même subdivisée en sous catégories. Par exemple dans Viandes, on trouvera les recettes de porc, de boeuf, de poulet. Ce classement est vraiment pratique quand on cherche des idées sur un produit.

Après plusieurs lectures approfondies de ce livre, voici le bilan :

Les plus (en quoi ce livre est-il différent des autres ?) :

• Le classement thématique par type d'ingrédients (porc, boeuf, agneau...).
• Beaucoup de pédagogie sur la cuisson des viandes, du poisson...
  
• Des supers recettes de légumes classées par type (avec de nombreuses recettes de chou, de brocolis, de chou fleur).
• Une nette amélioration de la partie desserts.
• Une baisse de photos genre Jamie fait un barbecue, Jamie fait du cerf volant, Jamie en picnic...
• Des associations de vins ou de bières proposés avec chaque plat, c'est une vraie nouveauté !

Les recettes que j'ai envie de tester :

• Amazing potato and horseradish salad with fine herbs and bresaola/Superbe salade de pommes de terre et de raifort aux fines herbes et à la bresaola.
  
• Fifteen Christmas Salad, déjà goûté et approuvé chez Bliss in the kitchen/Salade de Nöel du Fifteen.
• My favourite crunchy squid with lime and chilli mayonnaise/Mes calamars croustillants préferés au citron vert et à la mayonnaise au chili.
• Et beaucoup d'autres recettes de poissons et de légumes (commes les pommes de terre à la sauge, aux anchois et au bacon)...

Les moins :

• Des recettes de pâtes, de risotto et de viandes un peu répétitives. On sent qu'il préfère nettement le poisson dans lequel il met toute son imagination à la viande.
  
• Un prix un peu prohibitif malgrè une belle mise en page et de belles photos.
• Pas de recettes de veau ou de gibier (alors qu'il avait déjà traité le sujet du gibier auparavant), ce qui n'est pas fondamental en soi mais qui serait quand même intéressant !

Au final, un très bon livre de Jamie Oliver qui donne une bonne pédagogie, comme son titre l'indique, sur sa méthode de cuisine. On apprend beaucoup de choses sur comment choisir les bons morceaux de viandes, comment faire cuire le poisson... 
Ce livre est moins atypique dans sa bibliograpie que Jamie's Italy, par exemple qui est, pour moi, un livre avec
un parti pris différent et duquel se dégage une véritable ambiance (on a envie de partir en Italie après avoir feuilleté
son livre !).