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La Popote du Potager - Page 5

  • La soupe de fanes de radis, le potager dans l'assiette

    S6002757.JPGAvec le temps hivernal qui sévit chez nous, une bonne soupe est tout à fait de saison ! La soupe a un côté réconfortant qui avec ce temps est bien nécessaire.

    On ne cuisine pas souvent les fanes des radis et pourtant une fois cuites, elles sont délicieuses. On les cuisine généralement en soupe. Les fanes de radis proviennent de notre potager, donc fraicheur et naturel garantie ! Si vous faites pousser des radis chez vous, essayez cette soupe dont le goût se rapproche de celui de l'épinard et du petit pois, selon moi en tout cas ! Naturellement, plus les fanes seront fraiches et meilleure sera la soupe. Si vous souhaitez réaliser cette recette, essayez de trouver des radis bio.  

    J'ai fait la recette à l'oeil, pour ne pas dire au pif (!)  mais comme toujours pour les soupes, on peut ajouter plus ou moins de liquide comme on le souhaite et faire ainsi la consistance que chacun aime. On peut faire une soupe assez épaisse et la servir comme une crème en amuse-bouche

     

    Pour 4 personnes : 

    Les fanes d'une botte de radis (soit celles d'une quinzaine de radis),

    2 pommes de terre moyennes ou 1 grosse, 

    1 gros oignon, 

    du lait, 

    du bouillon de légumes.  

    Epluchez l'oignon et le faire revenir dans une grande casserole dans un peu d'huile. Ajoutez la pomme de terre pelée et coupée en morceaux. Faites cuire pendant 5 mn environ sans coloration et en remuant souvent.  Ajoutez les fanes de radis lavées et grossièrement hachées. Mélangez bien et faites cuire pendant 5 mn environ.

    Couvrez à hauteur avec du lait et du bouillon de légumes ou un mélange de lait et d'eau dans lequel vous aurez dillué un bouillon cube.

    Faites cuire pendant 20 mn environ jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres. Mixez au moment de servir. Salez et poivrez.

     Je pense que cette soupe pourrait très bien se marier avec quelques feuilles de menthe rajoutées en fin de cuisson et mixez avec l'ensemble.

    D'autres de recettes de soupes :  la soupe de courge butternut mutante parfumée au cidre

    la soupe de concombre

    la soupe glacée de petits pois 

    la soupe de courge butternut aux châtaignes, à la sauge et aux lardons 

     

  • La cuisine des fleurs sauvages (sureau, acacia, orties...)

     

    1530199807.JPGDans le cadre des animations 2008 du Pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne lotoise dont le thème annuel est "les arts de la table et l'art de vivre", nous organisions hier une petite balade pour identifier les plantes comestibles suivie ensuite d'une dégustation de beignets de fleurs d'acacia, de fleurs de sureau, de sirop de sureau, de tarte à l'ortie et de gelée de sureau.

    En lisant le dernier Elle à Table, j'ai pu constater que la cuisine des fleurs semblait tout à fait "tendance" en ce moment, même si au beau milieu du Lot ce qui est "tendance" ne veut pas dire grand chose ! Différents livres sortent sur le sujet, des nouveaux chefs expérimentent des plats à base de fleurs ou de plantes sauvages. C'est vrai qu'il y a énormément de plantes et de saveurs à découvrir dans cet univers qui est passionnant ! 

    Les recettes sont souvent plus orientées vers le sucré que vers le salé. Identifiez bien les plantes avant toute cueillette en vous aidant d'une flore. Pour le sureau, on se sert des fleurs de sureau noir qui est le sureau le plus commun.  Il a un parfum très subtil, légèrement citronné.

    En ce qui concerne les beignets, on trouve énormément de recettes de pâte à beignet différentes. Pour en avoir testé plusieurs, ma préférence va à celle-ci qui contient de la bière et des blancs en neige qui donnent beaucoup de légèreté à la pâte qui doit être préparée à l'avance (environ 2 heures). On peut faire des beignets à base d'acacia, de sureau, de glycine, de lilas...

    Pour les beignets de sureau (ou d'autre fleur) :  

    125 g de farine, 2 oeufs, 10 cl de lait, 1 cuillère à soupe de sucre, 10 cl de bière blonde, 1 pincée de sel.  

    Mettez la farine dans un saladier avec le sucre et la pincée de sel. Mélangez et ajoutez les jaunes d'oeufs. Délayez en incorporant le mélange de lait et de bière. Montez les blancs en neige fermes et incorporez-les au reste de la préparation. Trempez ensuite les fleurs en les tenant par la tige, dans la pâte et faites frire dans de l'huile (neutre) jusqu'à ce que les beignets soient dorés.  

    Une autre recette de beignets mais cette fois, d'acacia.

    Pour le sirop de sureau (pour 1 litre environ) :

    Une trentaine de fleurs de sureau, 2 citrons non traités, 300 g de sucre cristallisé, 1 litre d'eau.

    Egrenez les fleurs dans un saladier (en enlevant un maximum de tiges). Ajoutez les citrons coupés en petits morceaux et le sucre. Mélanger et laisser macérer toute une nuit. Le lendemain, verser la préparation dans une casserole et faites chauffer à feu doux pendant 15 mn. Filtrez la préparation et remettez à chauffer, sans laisser bouillir jusqu'à ce que vous obteniez un mélange qui ne doit pas être trop liquide.  

    Et aussi : le pétillant de sureau (un pur délice original !) 

    En ce qui concerne les orties : la tarte aux fausses orties (aux lamiers blancs) 

    De nombreuses recettes sur la cuisine des fleurs et la cuisine sauvage, chez Lilo sur son blog Cuisine campagne avec notamment la recette des violettes cristallisées.  

    Les recettes du sirop et des beignets sont extraites d'un petit livre très complet et qui fourmille de bonnes idées, La cuisine des herbes et des fleurs, de Pierre Clauss aux éditions Librio à 2 € ! Sinon les pionniers et spécialistes de la cuisine sauvage, restent les éditions de Terran qui propose un répertoire complet sur ce sujet avec notamment des livres sur la cuisine du sureau, de l'ortie, des fleurs en général...

     

            
  • Quand la rhubarbe rencontre le gingembre…

    1472331473.JPGQuand la rhubarbe rencontre le gingembre, ça fait des étincelles ! Le mariage de la saveur acide de la rhubarbe avec celle épicée et citronnée du gingembre est un pur régal. Il s’agit donc d’un dessert tout simple : une compote de rhubarbe dans laquelle on ajoute un morceau de gingembre. Cette idée résume à elle seule la cuisine de Jamie Oliver, simple et avec LE détail qui fait la différence…


    J’ai servi cette compote avec de la crème anglaise, comme il le proposait dans son livre, Cook. J’ai adoré le mélange de crème anglaise, de rhubarbe et de gingembre ! Tous ceux qui y ont goûté aussi ! La rhubarbe est encore de saison, dans notre potager en tout cas ( !) c’est donc une nouvelle manière de cuisiner la rhubarbe pour changer de la tarte que nous aimons tous mais que je fais souvent.


    En bonne foodista (comme dirait Cathy et qui a elle aussi essaye cette délicieuse association), j’ai râpé le gingembre avec une râpe microplane qui permet vraiment d’obtenir un résultat hallucinant tant sur les zestes que sur le gingembre !

    Pour 4 personnes :

    800 g de rhubarbe lavée et coupée en gros tronçons (soit à peu près 10 côtes),
    5 cuillères à soupe de sucre (à vous de voir si vous aimez plus ou moins sucré),
    Le zeste et le jus de 2 oranges (je n’en ai pas mis je n’en avais pas),
    Un morceau de gingembre de la taille d’un pouce, pelé et râpé.

    Jamie fait sa recette au four, je trouve que c’est plus rapide dans une casserole. Il fait cuire l’ensemble des ingrédients dans un four préchauffé à 200 ° pendant 15 à 20 mn en couvrant d’une feuille de papier d’aluminium.
    Je fais exactement la même chose en mettant le tout dans une casserole et en faisant cuire à feu moyen jusqu’à ce que la rhubarbe ait rendu son eau. Goûtez et rajoutez du sucre, si le mélange ne vous semble pas assez sucré.


    Servez avec de la crème anglaise dans des verres transparents.

     

  • C'est le moment de planter !

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    Cette année, nous travaillons le potager différemment. C'est l’année des expériences ! D’abord, il y a deux carrés de culture qui font office de test, puis le travail en planches que vous pouvez voir sur les photos (des bandes de terres surélevées par rapport aux allées) et le test d’un paillage bio dont j'ai déjà parlé.
     
    Les carrés sont bons pour le moral ! On désherbe à petites doses : un carré par jour. Mais le principal avantage est que l’on ne marche jamais sur la terre qui ainsi reste meuble et fertile (le tassement nuit gravement à la santé des sols). Il y a également moins d’escargots et de limaces. Ils sont aussi très esthétiques.
     
    Le travail en planches évite lui aussi le tassement des parties cultivées : on reste sur les allées. On sème des petites lignes dans la largueur pour que le désherbage soit facile.

     Nous avons installé une bâche biodégradable en amidon de maïs pour limiter le désherbage des tomates. Comme ce voile et très fin et que les chats ont l’habitude de venir gratter dans le jardin, pour éviter les coups de griffes, nous l’avons paillé avec les premières tontes ( il n’y a pas encore de graines qui germeraient dans le sol).

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    Reste à mettre les tuteurs puis à repiquer les plants de tomates, de poivrons et d’aubergines puis, immédiatement, à les attacher.
    Remarquez que nos tuteurs ont des « queues de cochons » en plastique blanc ; c’est parce que ce sont des piquets de clôture électrique recyclés au jardin ! Mais nous avons gardé ces attaches qui  nous serviront en fin de saison à tendre quelques fils et à supporter quelques tiges retombantes.

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  • La tarte aux fausses orties (aux lamiers blancs)

    1051578404.JPGEn face de la maison, pousse en quantité et juste à côté des vraies orties, du lamier blanc (lamium album) appelé aussi « fausse ortie » car il ressemble à sa cousine trait pour trait à la différence qu’il ne pique pas ! On le reconnaît facilement au moment de la floraison car il a des petites fleurs blanches que ne possèdent pas l’ortie. Mais il existe aussi des lamiers à fleurs pourpres, tachetées et jaunes. Tout comme les orties, les lamiers sont comestibles comme ils ne piquent pas, ils sont faciles à cueillir et donc à manger ! Comme dans l’ortie, on ne consomme que les feuilles, en priorité les jeunes pousses mais on peut également manger les fleurs.

    C’est en voyant Jamie Oliver préparer cette tarte que j’ai eu envie de la refaire. C’était la première fois que nous goûtions du lamier, dont le goût, pour moi, est semblable à celui de l’ortie, qui se rapproche de l’épinard. J’ai suivi entièrement la recette de J. O en ne mettant pas d’épinards car je n’en avais pas et j’ai trouvé la tarte absolument délicieuse. J’avais préparé la pâte à tarte moi-même, en mettant, selon l’astuce de J. O, du romarin dans la pâte, j’ai trouvé que ce petit détail était très agréable et qu’il donnait un vrai plus à la recette.

    Pour 4 à 6 personnes :

    Pour la pâte :
    200 g de farine,
    100 g de beurre,
    1 œuf entier,
    1 pincée de sel,
    Quelques brins de romarin grossièrement hachés

    Mettez tous les ingrédients dans un robot, mixer jusqu’à obtention d’une grosse boule. Sortez la boule du robot et ramassez la pâte en boule sur un plan de travail fariné. Mettez la pâte au frais pendant au moins ½ heure. Etalez la pâte dans un moule de 26 cm environ et piquez le fond avec une fourchette. Faites cuire à blanc pendant 10 mn dans un four préchauffé à 180°. Sortez la tarte et laissez refroidir le temps de préparer la garniture.

     Pour la garniture :1086252248.JPG

    Un petit panier de lamier blanc,
    1 oignon,
    3 œufs,
    25 cl de crème fraiche liquide,
    De la noix de muscade,
    De la marjolaine,
    Un peu de gruyère râpé,
    2 tranches de jambon blanc
    Du sel et du poivre.

    Laver le lamier et prélevez les jeunes feuilles et les fleurs. Faites revenir l’oignon coupé en fins morceaux dans la poêle sans coloration. Ajoutez ensuite les feuilles et fleurs de lamier, faite revenir à feu doux. J’ai ajouté une noix de beurre à ce moment. Quand les feuilles sont cuites, salez et poivrez, ajoutez un peu de noix de muscade râpée et la marjolaine. Etalez le lamier dans le fond de tarte et recouvrez de morceaux de jambon.
    Battez les œufs avec la crème fraiche et verser cette préparation sur le lamier et le jambon. Saupoudrez de fromage râpé (Jamie mettait du parmesan, j’ai mis du gruyère) et faites cuire pendant 20 à 25 mn à 180 °.
     
    Si la cuisine des plantes sauvages et des fleurs vous intéresse, vous trouverez de nombreux livres sur ce sujet sur le site des excellentes éditions de Terran avec la cuisine de l'ortie, des plantes sauvages, du sureau...

     

         
  • Le réveil du jardin et la préparation du potager

    1286649831.JPGC’est petit à petit et bien difficilement que le jardin et le potager se préparent pour accueillir le printemps… Grâce au beau mois de février, nous avons pu prendre de l’avance dans tous les travaux de nettoyage de massifs, de tailles, dans la préparation de la terre, dans les semis de légumes en tout genre comme les tomates qui font déjà 10 cm de haut.
     
    Cette année, j’ai semé cinq variétés différentes toutes achetées chez Kokopelli : la Persimmon, tomate couleur orange-or, à fruits énormes et à la saveur unique (dixit le paquet), la Raisin vert qui donne des beaucoup de petites tomates de la taille d’un gros raisin, avec une saveur légèrement fumée et très douce (une de nos préférées), la Pruden’s purple qui produit des magnifiques fruits violet, rose foncé de taille supérieure à 500g, la Mennonite German Gold, une tomate de type ananas (comme la Striped German qui pour moi est la meilleure tomate mais qui n’était plus disponible), avec des très gros fruits, sucrés et jamais acides, et enfin la Pink grapefruit, qui a les mêmes couleurs qu’un pamplemousse (jaune à l’extérieur et rose dedans) et dont la saveur est dite douce et excellente. Dans mes choix de variétés, je privilégie d’abord bien sur le goût, ensuite la grosseur des fruits et enfin la couleur.
     
    Depuis la semaine dernière, j’ai fait des semis de concombre Lemon, de melon Cantaloup, de courgettes vertes et jaunes, de poivrons violets et une variété de petits poivrons verts espagnoles qu’on fait frire à la poêle entiers et qui sont délicieux ! Pour les aubergines, j’ai fait de la violette de Florence qui est ventrue et non allongée, blanche et violette et dont la saveur est beaucoup plus douce et moins amère que l’aubergine longue violette. La très grande majorité des graines viennent du Biau Germe. Pour les courges, j’ai commandé mes graines chez Germinance, je suis restée fidèle aux patidoux et j’ai également fait des semis de courge Délicata, de Custard White et de courge Olive. Il faudrait juste que le temps se réchauffe un peu plus pour accélérer la germination.
     
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    Cette année, nous avons décidé de traiter la moitié du potager en carrés et l’autre moitié en culture traditionnelle. De part sa petite surface, les carrés sont bien adaptés à des petites productions (une quinzaine de pieds de salades, 4-5 choux…), le désherbage est également facilité par la surface à travailler qui se trouve réduite. Pour des productions plus conséquentes, comme les tomates, les courgettes ou les courges qui prennent beaucoup de place chez nous, la culture traditionnelle en bandes est plus adaptée. Nous avons également découvert des films de paillage en amidon de maïs donc biodégradable qui vont nous permettre de limiter le désherbage pour les cultures « longues » comme les tomates, les poivrons, les aubergines, c'est-à-dire celles qui restent en place 3 à 4 mois. Le film est noir, il renvoie donc la chaleur, maintient une humidité aux pieds des plantes tout en limitant le nombre d’arrosage et garde le sol propre en empêchant les mauvaises herbes de pousser.Il coûte environ 10 € et couvre une surface de 10 m de long sur 1m40 de large, le prix me semble raisonnable pour un produit écologique et qui durera environ 6 mois.
     
    Vivement les beaux jours... 
     
     
         

  • Les madeleines parfaites de Christophe Felder

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    J’ai parfois un côté un peu obsessionnel avec certaines recettes… Je cherche toujours la meilleure recette en comparant toutes les sources disponibles en quête de la recette ultime, de la recette parfaite ! J’ai longtemps cherché LA recette de madeleines parfaites (mais aussi celles des cookies, du cheesecake, du banoffee…), c'est-à-dire avec une belle bosse, moelleuses, parfumées… Il existe énormément de recettes différentes de madeleines, avec blancs battus en neige ou non, plus ou moins moelleuses. Je n’aimais pas les recettes que j’avais essayé jusque là car les madeleines étaient délicieuses une fois sorties du four mais toutes sèches le lendemain de leur cuisson et surtout… elles ne ressemblaient pas des madeleines avec leurs petites bosses toutes plates !

     
    C’est dans l’excellent livre,le chocolat de Christophe, de Christophe Felder, que j’ai trouvé LA recette parfaite. Comme dans l’ensemble du livre, les explications sont très claires et précises et les photos sublimes. Christophe Felder met du miel et une bonne quantité de beurre noisette dans sa recette. Pour avoir testé la recette au chocolat et la recette nature, je préfère la recette nature et basique, la recette classique !
     
    Pour environ 20 madeleines

    200 g de beurre (et oui…),
    3 œufs,
    130 g de sucre,
    2 cuillères à soupe de miel (celui que je préfère est là),
    6 cl de lait,
    1 sachet de sucre vanillé,
    10 g de levure chimique,
    200 g de farine

    La veille, préparez la pâte. Faites fondre le beurre dans une petite casserole sur feu doux. Dès qu’il commence à bouillonner, comptez encore 1 mn en surveillant la cuisson. Il doit prendre une couleur noisette. Réservez.

    Dans un saladier, mélangez les œufs, le sucre, le miel, le lait, le sucre vanillé. Versez la levure chimique dans la farine et tamisez l’ensemble au-dessus de la préparation. Mélangez, puis incorporez le beurre noisette tiède. Laissez refroidir cette pâte et conservez la pâte toute la nuit au réfrigérateur.

    Le lendemain, préchauffez votre four à 210 °. Remplissez les moules aux trois quarts. Posez les madeleines sur la grille du four afin que la chaleur circule plus facilement dessous, facilitant ainsi la formation de la bosse. Laissez cuire 10 à 15 mn en surveillant la coloration.

    Un vrai régal ! La meilleure recette pour moi… 

     

     

  • Des gressins (ou gressini) faits maison

    1205964534.JPGGrâce à mon achat récent de machine à pain, j’explore toutes les recettes réalisables avec celle-ci. J’aime particulièrement la fonction « pâte seule » qui permet de préparer de la pâte à pizza ou toute autre pâte levée que l’on ne fera pas cuire dans la machine à pain en 1h 25 !
    Avec cette pâte, il est très facile de préparer des gressins qu’on peut ensuite tremper dans du guacamole, de l’houmos, de la tapenade…

    Avec 1kg 250 de pâte, j’ai pu préparer 4 plaques soit environ une 50 de gressins. On peut les parfumer en les roulant dans des graines, des épices, des herbes… Mais on peut aussi imaginer de parfumer la pâte en incorporant directement des herbes, des épices ou des graines. J’ai roulé les gressins dans un délicieux mélange d’épices cajun venant de chez Izrael (Pascale a parlé ici de ce fameux magasin d'épices), dans des graines de pavot et dans du romarin. J’ai adoré ceux aux épices cajuns !

    Pour la recette, j’ai suivi celle de mon livre qui était offert avec la machine à pain. Les ingrédients sont donnés dans l’ordre dans lequel ils doivent être mis dans la cuve de la machine.

    Pour 50 gressins ou 1kg 250 de pâte à pain,


    400 ml d’eau tiède,
    2,5 cuillères à soupe d’huile d’olive,
    2,5 cuillères à café de sel,
    800 g de farine,
    2,5 cuillères à café de levure.

    Mettez les ingrédients dans l’ordre (eau, huile d’olive, sel, farine et levure) dans la machine à pain. Lancez le programme « pâte seule » (pour moi, le programme 13). A la fin du programme, sortez la pâte de la machine et divisez-la en 4 pâtons.
    Préchauffer le four à 200 °. Etalez chaque pâton en un rectangle de 0,5 à 1 cm d’épaisseur et coupez des bandes d’environ 2 cm d’épaisseur. Roulez ensuite chaque bande entre vos mains afin de façonner des boudins.
    Rangez les boudins sur une plaque allant au four et badigeonnez-les avec un peu d’eau pour permettre aux graines, aux épices ou aux herbes d’adhérer aux gressins. Saupoudrez ensuite les gressins avec ce que vous voulez (sésame, pavot, tournesol, romarin, sauge, thym, curry, piment, poivre…). Les variations sont infinies. Faites cuire ensuite les gressins environ 10 mn.

    Les gressins sont très faciles à faire, rapide (si vous avez une machine à pain) et délicieux à l’apéro.

  • Les pâtes fraiches express de Jamie Oliver

    216929423.JPGLes seules fois où j’ai fait des pâtes fraiches maison, je n’ai jamais aimé le résultat ! Les pâtes étaient très collantes et ressemblaient à de la bouillie… Elles étaient en tout cas nettement moins bonnes que les pâtes fraiches qu’on trouve dans le commerce ! Je trouvais la préparation assez fastidieuse avec de la farine partout, des bouts de pâtes collants sur le plan de travail…
    Jusqu’à ce que je regarde la dernière émission de Jamie Oliver sur Cuisine TV ! L’émission s’appelle en français Jamie au vert et se base sur la vie à la campagne, les légumes du potager, les œufs du poulailler… Il décline à chaque fois des thèmes (les poireaux, les piments, les tartes sucrées, le gibier à plumes…) et je trouve que c’est une excellente idée qui change des menus habituellement réalisés.

    La dernière émission portait sur les œufs et c’est dans celle-ci qu’il montre sa méthode express pour les pâtes : 1 œuf et 100 g de farine par personne. J’ai fait la recette pour 2, j’ai donc mis dans mon robot 2 œufs (frais de nos poules) et 200 g de farine. J’ai mixé jusqu’à obtention d’une pâte grumeleuse. Si on juge la pâte trop collante, on rajoute un peu de farine afin de la rendre juste souple. On verse ensuite la pâte sur une surface farinée et on en fait une boule qu’on aplatit en un rectangle afin de pouvoir la passer dans le laminoir. On la passe d’abord 3 fois dans l’écart le plus grand en repliant et en farinant bien la pâte. On réduit ensuite l’écart à chaque passe (je me suis arrêtée au 6ème cran). On coupe le long ruban de pâte en deux. On le farine et on le repli sur le lui-même plusieurs fois dans le sens de la largeur pour obtenir un petit rectangle dans lequel on fera des tranches d’1 cm d’épaisseur afin d’obtenir des tagliatelles. On défait ensuite les tagliatelles en prenant les tranches entre ces doigts. On les farine légèrement pour ne pas qu’elles collent. J’ai du réaliser le tout en ¼ d’heure.

    Maintenant pour la sauce, on fait chauffer une grande casserole d’eau (je pense que c’est le secret pour qu’elles ne collent pas) sur laquelle on pose un plat creux dans lequel on verse 200g de crème fraiche, une grosse poignée de parmesan et un autre fromage fondant (il mettait de la fontina, j’ai mis du comté), de la marjolaine, du thym, du poivre et un tout petit peu de sel. La crème va chauffer tout doucement. Jamie avait coupé en petits morceaux une pousse de brocolis pour la faire cuire avec les pâtes, j’ai fait la même chose avec du chou romanesco. Quand l’eau bout, on jette les pâtes et le brocoli qui cuisent 45 secondes à une minute. On ajoute alors dans la crème deux jaunes d’œuf et on verse les pâtes sur la sauce.

    J’ai vraiment aimé ce plat, la texture des pâtes et la rapidité d’exécution. Je referai sans aucune appréhension des pâtes fraiches. En plus, le tout est très économique et fait un super effet !

  • « Tout dosé », une recette et la juste dose d’épices ! Une idée géniale…

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    Pour Nöel, j’ai reçu de ma tante (Merci encore !) ces trois petits sachets d’épices baptisé « Tout dosé » qui sont disponibles en ligne sur le site de pomme d’ambre sur lequel on trouve beaucoup de choses originales : du thé, du café, des épices, des théières, des chutneys, toutes sortes d’huiles.

    Le concept de ces petits sachets est simple : il regroupe une recette et les épices adaptés et justement dosés pour la recette. Pas de besoin de faire le tour de ces placards pour préparer une recette pour vérifier son stock d’épices.

     J’ai eu trois recettes :

     

    • Le mignon de porc tandoori
    • Le sauté de veau au carvi
    • Le gigot d’agneau confit

    Dans chaque sachet se trouvent la recette et les épices. On donne la liste des ingrédients qu’il faut pour réaliser la recette en plus des épices pour lesquels est donnée une liste complète. Les recettes sont de trois sortes : Epicé, Relevé et Parfumé. Tout est bien détaillé, des temps de cuisson au temps de préparation.

    J’ai vraiment adoré ce concept que je trouve très pratique ! On trouve sur le site une cinquantaine environ d’autres « tout dosé » de viandes, de poissons mais aussi de légumes, de boissons ou de desserts. Chaque sachet coûte 4,75 € et peut être commandé directement ici.

    J’ai été tagué par Lilo de Cuisine Campagne et je vais donc répondre au petit questionnaire auquel elle me soumet. Tout d’abord, rappelons le principe du jeu :


    1. mettre le lien de la personne qui nous a tagué

    2. mettre le règlement du tag sur le blog

    3. mentionner six choses, habitudes ou tics sans importance sur soi-même

    4. taguer six personnes à notre tour en indiquant les liens de leurs blogs

    5. avertir les personnes taguées en leur laissant un message sur leurs blogs


    Donc six petites choses sans importance :

     

    • Je me ronge les ongles depuis très très longtemps (mais je ne fume pas !)…
    • Je m’habille très souvent en noir et ça énerve mes proches qui me reprochent de m’acheter perpétuellement la même veste noire !
    • J’ai HORREUR des punaises, brrrr………
    • Je suis totalement nulle en calcul et chiffres en tout genre, mon cerveau se brouille à la vue du moindre chiffre…
    • Je gatouille complètement devant notre chienne et notre chat mais j’assume !
    • Je viens de commencer un nouveau travail et je suis donc très heureuse !

    Je passe le relais aux blogs que j'aime beaucoup et que je lis régulièrement comme celui de Patricia de Ma Cuisine Rouge, celui d'Alhya de la Turtle in a Kitchen, celui d'Anne de Canelle et Cacao, celui d'Omelette, celui de Fabienne d'Eggs and Mouillettes (qui a déjà été tagué mais tant pis !), celui d'Anaïk du Confit c'est pas gras et Tout un Régal.