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La Popote du Potager - Page 8

  • Deux livres indispensables pour la popote du potager et la popote du verger

    53f813f9688d51f2b57bc077c0622db3.jpgQuand je vais à Toulouse, j’adore aller à la Fnac pour me rendre au rayon livres de cuisine. Je feuillette les nouveautés, je regarde les photos, je fouine dans le rayon. Je prends mon temps, en fait, dans cet univers familier… C’est là bas que j’ai découvert, il y a 5 ans, Etonnants Légumes de Thierry Thorens (chef du restaurant La Chamade à Morzine en Savoie), chez Actes Sud. J’ai été attiré par la couverture mais aussi par le fait que ce soit un livre de cuisine publié par Actes Sud.

    J’aime cette maison d’édition pour le format inhabituel de ces livres et surtout pour le papier un peu jauni d’impression qui fait que quand on ouvre un livre de chez eux, c’est comme si on glissait dans un canapé confortable qui ne ressemble à aucun autre et qu’on retrouve périodiquement avec plaisir.

    En tout cas, je n’avais jamais vu de livre de cuisine édité par Actes Sud, c’est ce qui m’a attiré chez Etonnants Légumes. Il s’agit plutôt d’une encyclopédie culinaire autour des légumes (47 légumes abordés), comme le signale le sous titre d’ailleurs. Les légumes y sont classés par ordre alphabétique avec pour chacun, un petit historique, la manière de les préparer et à chaque fois des recettes salées et parfois sucrées, en tout cas toujours très original. Sur le même concept a été publié plus tard, le Goût des Fruits (57 fruits abordés). Pascale m’a dit qu’un livre sur les épices avait été également publié.

    Pour qui possède un potager ou un verger, le classement par légume ou fruit est vraiment intéressant car quand on doit faire face à une grosse récolte de courgettes, de tomates, de groseilles, de cassis, de pommes, de rhubarbe ou de framboises (ce qui arrive très souvent chez nous pendant l’été), il vaut mieux pouvoir varier les recettes. Je consulte très souvent ces deux livres et c’est d’Etonnants Légumes qu’est extraite la recette du Caviar de lentilles.

    Parmi les recettes que j’ai envie de tester : les croquettes de petits pois à la noix de coco et au sésame, le gâteau d’asperges, la marinade de chou-fleur au soja ou les croquettes d’épinards pour les légumes.
    En ce qui concerne les fruits, les recettes sont plus nombreuses et avec à chaque fois des recettes salées. Le chapitre consacré à la rhubarbe donne des recettes vraiment originales comme les galettes à la rhubarbe et au chorizo, la mayonnaise à la rhubarbe ou la tarte rhubarbe-saumon. Mais vous pourrez aussi essayer la purée de coings au parmesan ou les samoussas de bœuf au cassis...
     
    Au final, un achat vraiment utile à tous ceux qui ont un potager ou un verger mais aussi aux autres !

  • Délicieux petits pâtés aux foies de volaille d’après Jamie Oliver

    1b74b4af66588c3061198c2a38a241f4.jpgJ’adore les foies de volaille avec une salade bien relevée avec un peu d’ail et de l’huile de noix, miammmm ! Quand j’ai vu la recette de Jamie Oliver, proposée dans son livre Rock’n roll Cuisine, je me suis dit qu’elle était faite pour moi. Dans son livre, Jamie appelle ça « Parfait aux foies de volaille » mais il ne m’en voudra pas (étant une de ses plus grandes fans) de l’avoir rebaptisé « pâté ». Il s’agit de foies de volailles cuits avec de l’oignon, de l’ail et un peu de cognac que l’on mixe ensuite. On laisse ensuite reposer au frais une nuit (mais on peut sauter cette étape si on ne peut pas attendre !) afin que les parfums se développent.

    J’ai utilisé pour faire cette recette des foies de volaille confits mais ce n’est pas la peine. Des foies de volaille crus, non cuisinés (et bio) de préférence feront parfaitement l’affaire.

    C’est une recette vraiment économique, simple et facile à faire. Il est nécessaire de posséder un robot pour la faire pour pouvoir mixer la préparation, le but étant d’obtenir une texture bien lisse et homogène. Jamie préconise de mettre du beurre clarifié par-dessus le pâté dans un souci de conservation. Je ne l’ai pas fait car je ne compte pas garder les petits pâtés pendant une semaine ce qu’on peut faire, dixit Jamie, en veillant à ce que la couche de beurre clarifié soit bien hermétique sur la préparation aux foies.

    Le résultat est vraiment excellent. Une texture fine, parfumée et douce qui est très agréable. Les petits pâtés sont parfaits en entrée ou tartiner à l’apéro sur du pain grillé !
    Petit effet garanti quand vous direz « c’est moi qui l’ai fait » !

    Pour 6 ramequins (j’ai pris des moules à crème brulée) :

    200 g de beurre pommade (oui ça fait beaucoup mais attendez d’avoir goûté et on n’en mange pas tous les jours…)
    1 oignon
    2 gousses d’ail
    450 g de foies de volaille
    1 petite botte de thym
    1 verre de cognac (je n’en avais pas, j’ai mis de l’armagnac)
    Sel, poivre.

    Faites revenir l’oignon et l’ail émincés dans une poêle. Retirer de la poêle et réserver. Ajouter les foies de volaille et faites les revenir mais pas trop ils doivent rester rosés à l’intérieur. En fin de cuisson, ajouter le verre de cognac (ou d’armagnac) et laissez réduire. Ajouter le thym.

    Mettez tous les ingrédients dans le mixer et… mixer !!! Il faut obtenir une texture fine sans grumeaux.

    Verser la préparation dans les petits ramequins et mettez au frais pendant une nuit. Si vous voulez conserver pendant une semaine vos petits pâtés, faites fondre 150 g de beurre et enlevez l’écume et le petit lait afin d’en faire un beurre clarifié. Vous recouvrirez ensuite votre préparation avec ce mélange.


  • La girolle, princesse des bois ou comment le ramassage des champignons rend heureux...

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     Si on dit souvent que le cèpe est le roi des champignons, pour moi la reine serait la morille et la princesse : la girolle. La girolle, cantharellus cibarius, arrive dans les bois dès la fin du mois de mai, début juin. Pour la rencontrer, il faut quelques conditions préalables comme de la chaleur suivie de grosses pluies et une exposition adaptée (sol humide en sous bois) et on voit ensuite apparaitre dans les bois ou en lisières de forets les girolles.

    La girolle est de couleur crème voire jaune très pâle quand elle est jeune et elle devient plus orange à maturité. Sa forme en trompette est caractéristique avec un petit renflement au milieu du chapeau. Son pied est lisse jusqu'au chapeau qui lui est à lamelles.

    Avec les grosses chaleurs du début du mois de mai et les pluies d'orages de la fin du mois, toutes les conditions étaient réunies pour pouvoir aller chercher les girolles dans les bois. Les girolles ne se trouvent pas dans les mêmes endroits que les cèpes. Elles se cachent dans la mousse aux pieds des arbres ou en lisière de foret dans l'herbe. J'en ai trouvé beaucoup au milieu d'un tas de branches mortes.

    La jeune girolle peut être difficile à voir enchevêtrée sous un amas de feuilles ou de brindilles. Elles sont, bien sur, plus facilement visibles quand elles sont d'un bel orange vif. A celui qui n'a jamais cherché de champignons, je lui conseille vivement de se lancer dans l'aventure (mais en étant sur d'être avec quelqu'un qui s'y connait et étant sur d'avoir l'autorisation du propriétaire pour ramasser chez lui !). C'est un petit miracle à chaque fois que l'on en trouve qui procure toujours, en tout cas chez moi, un grand bonheur. De plus, c'est vraiment une activité très relaxante, on entend gazouiller les oiseaux, on entend le vent dans les branches et ... on voit passer un lièvre comme cela m'est arrivé. Et quand on a la chance de tomber sur un coin entier rempli de champignons, comme dirait Léonardo Di Caprio (et oui...) "on est le roi du monde !"

    Le plus dur consiste à trouver "un coin à girolles" mais quand c'est le cas, il faut couper le pied de la girolle et non l'arracher. On la nettoie ensuite grossièrement en la débarrassant des bouts de feuilles ou branches. Pour la nettoyer les puristes prescrivent de ne jamais la passer sous l'eau (ce qui est d'ailleurs le cas pour beaucoup de champignons) et d'utiliser un couteau et du papier absorbant pour nettoyer les champignons. Personnellement, je les passe très rapidement sous un tout petit filet d'eau après avoir enlevé le pied et les petites saletés. On les fait ensuite revenir à feu moyen dans un peu d’huile.

    La girolle a un goût très fin (qui me fait penser à celui de la crème) qu’il ne faut pas masquer avec des saveurs trop puissantes. A la différence du cèpe qui supporte vraiment bien le mariage avec l’ail justement à cause de leurs deux saveurs typées, la girolle s’accommode tout à fait de l’échalote qui est plus subtil que l’ail. Le meilleur moyen de la savourer reste pour moi, une préparation simplissime ("Less is more !") comme une brouillade d’œufs avec des fines herbes, un risotto ou des tagliatelles.
     

    Si vous n’êtes pas certain des champignons que vous avez ramassé, portez les à un connaisseur afin d’éviter toute intoxication.  

  • LA tarte à la rhubarbe alsacienne

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    En ce moment, c'est la saison de la rhubarbe. Elle est donc comme promis au rendez-vous dans le potager. Nous avons environ 10 pieds de rhubarbe qui poussent à mi-ombre en raison d'un climat chaud et sec très tôt en saison.

    Il faut couper la tige près du pied, enlever la feuille et retirer la fine pellicule rouge qui recouvre la tige. En tirant, celle-ci vient toute seule. On coupe ensuite la tige en tronçons qu'on peut préparer de bien des façons. Jamie Oliver la sert avec du porc avec lequel elle fait merveille. On peut en faire des beignets ou encore des tartes qui restent la préparation la plus classique.

    J'ai essayé beaucoup de recettes de tartes à la rhubarbe, des crumbles... et la seule que j'aime vraiment beaucoup est cette recette alsacienne où la rhubarbe est recouverte d'un appareil à base de flan. Je trouve que le mélange d'œufs et de sucre adouci la saveur acide de la rhubarbe sans pour autant lui enlever tout son intérêt.

    Cette recette provient d’un livre que j’ouvre souvent et qui m’a été offert par une amie alsacienne : Les meilleurs desserts d’Alsace de Simone Morgenthaler. Il contient beaucoup de recettes toutes simples et traditionnelles. Je l'aime beaucoup car il est sans chi-chi et authentique. Pour chaque recette, on trouve une petite anecdote personnelle de l'auteure qui raconte ses souvenirs liés à tel ou tel gâteau. Merci C. pour ce livre que j'adore et qui me fait penser à toi et à l'Alsace.
     
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    Pour un moule de 32 cm environ soit pour 6 à 8 personnes :

    Pour la pâte :

    200 g de farine, 1 cuillère à soupe de sucre, 100 g de beurre, 1 œuf, 1 cuillère à soupe d’eau et une pincée de sel.

    La pâte sera bien meilleure si vous la préparez la vieille pour le lendemain (sinon laissez la reposer au moins une heure). Sortez là du frigo au moins 10 mn avant de l’étaler.

    Verser la farine dans un bol, ajoutez le sel, le sucre et le beurre coupé en petits dés. Travaillez le mélange du bout des doigts. Ajoutez l’œuf et mélangez. Ajoutez l’eau et formez une belle boule de pate bien élastique.

    Garniture et flan :

    Environ 800 g de rhubarbe soit 7 à 8 côtes environ, 200 g de sucre roux (pour la rhubarbe et le flan), 1 sachet de sucre vanillé, 1 œuf entier et 2 jaunes, ¼ litre de crème fraîche.

    Préchauffez le four à 250°. Epluchez la rhubarbe et coupez-la en tronçons de 2 cm d’épaisseur. Etalez la pâte dans un moule beurré. Disposez-la dans le moule et saupoudrez de 150 g de sucre (le reste sera pour faire le flan). Enfournez pendant 25 mn environ.

    Pendant ce temps, préparez le flan. Battez un œuf entier et les deux jaunes avec la crème fraiche, le sucre restant (50 g) et le sucre vanillé. Au bout de 25 mn de cuisson, ajoutez le flan sur la rhubarbe et poursuivez la cuisson en baissant le four à 180 ° pendant 10 à 15 mn.

    Laissez refroidir et dégustez. Une vraie merveille...
  • Le lard de Colonnata : un pur délice !

    medium_S6001639.JPGLe lard de Colonnata est un lard gras italien qui provient de la ville de Colonnata
    près de Carrare dans les environs de Pise. 
    Le lard de Colonnata n'est pas un simple lard salé.
    Il est mis à macérer pendant 6 mois dans un mélange d'épices (ail, romarin, poivre et sans doute cannelle, clou de girofle et muscade) dans des cuves de marbre de Carrare. 
    C'est ce qui lui donne son goût vraiment extraordinaire.

    Cette tradition de conservation du lard dans le marbre et les épices viendrait des Romains et se serait perpétuée jusqu'aujourd'hui. Seule une dizaine de producteurs font du lard de Colonnata qui bénéficie de la plus petite IGP d'Italie (Indication géographique protégée). 

    Le marbre de Carrare permet d'assurer une température constante tout en étant plus hygiénique que le bois. Il est imperméable et assure donc une parfaite conservation du produit. Certaines cuves de marbre sont vieilles de plusieurs siècles mais ne peuvent rentrer dans la fabrication du lard de Colonnata selon les normes européennes.

    C'est véritablement un produit hallucinant au parfum à la fois subtil et puissant. Le meilleur moyen de le déguster est de faire griller des tranches de pain, de couper des tranches le plus fines possibles de lard de Colonnata et... de patienter afin que le lard fonde. Un vrai régal, le lard fond en parfumant le pain...

    Le Régal du mois de Février-Mars a fait un article passionant sur le lard de Colonnata. Ils donnent une recette de pommes de terre rissolées au lard de Colonnata que nous n'avons pas essayé mais qui doit être délicieuse. 


    Où trouver du lard de Colonnata à Paris ?

    Chez Da Rosa,
    62 rue de Seine
    75006 Paris

    C'est un produit d'exception et donc cher qui coûte en France environ 60 euros le kilo. Mais on ne vit qu'une fois...

    Merci à E. et W. pour ce génial souvenir d'Italie. Sans vous, je serai toujours en train d'en rêver...

  • La poule Marans, la poule aux oeufs d'or

    medium_S6001198.JPGDepuis 4 ans, nous avons un petit poulailler de 10 poules dont deux poules Marans et le reste de poules pondeuses standards. Une étant morte subitement, il nous reste maintenant qu’une seule poule Marans. La poule Marans est reconnaissable aux plumes qu’elle a sur les pattes et surtout aux œufs extra-roux qu’elle pond. Ce sont vraiment des œufs magnifiques à tel point qu’à chaque fois qu’il faut cuisiner avec, je ressens un petit pincement au cœur de briser cette belle coquille.

    La Marans est originaire du Marais poitevin (les mots « marais » et « Marans » sont étymologiquement proches). La légende raconte que ces poules seraient issues d’un croisement entre des poules de Vendée et des coqs de combats anglais qui étaient transportés sur les bateaux débarquant à la Rochelle. Elle garde un caractère assez sauvage, par rapport à nos autres poules en tout cas. Comme le dit J-C Périquet, le spécialiste français de l'aviculture c'est la poule qui se rapproche le plus du mythe de la poule aux oeufs d'or, racontée par Jean de La Fontaine.

    La teinte rousse de l’œuf est dû à l’imprégnation d’un liquide colorant sur la coquille de l’œuf qui intervient à la fin de la ponte. La coquille est dite 10% plus solide et plus épaisse que celle des autres œufs. L’œuf grâce à cette coquille reste frais plus longtemps conférant un goût plus développé à l’œuf. Nous avons fait une dégustation comparative des œufs de Marans et d’œufs standards. Les œufs de Marans ont un goût plus typé que celui des œufs de poules pondeuses.

    Chez nous, depuis quelque temps, après avoir sorti les poules de leur poulailler pour la journée et les avoir mis dans leur enclos, nous trouvions toujours la Marans en dehors de la clôture. Elle réussit à s’échapper en sautant sur les clapiers à lapins. Pour éviter ce genre de choses, on coupe un petit bout de l’aile des poules mais nous ne l’avons pas fait à nos poules qui en général ne peuvent pas franchir l’enclos de 2m de haut. A part la Marans qui a élaboré tout un stratagème pour sortir de l’enclos…et aller pondre ses œufs. En l’observant, nous avons trouvé 10 œufs roux au sol !!! Les autres poules pondent dans le poulailler dans un pondoir, toutes sauf la Marans qui a gardé des gênes sauvages de ses ancêtres.

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    La poule Marans est une poule rustique qui s’adapte bien aux climats rigoureux et qui est une bonne pondeuse (environ 180 œufs par an et par poule). De plus, c’est une très belle volaille qui produit également d’excellente volaille de chair. Si vous êtes à la recherche de poules Marans pour votre poulailler, contactez le Marans-Club de France qui édite un catalogue des éleveurs.

    Deux livres que nous consultons très souvent qui sont des bibles en matière de basse-cour :


                                                             

  • Focaccia aux fromages et à la sauge, d’après J. Oliver

    medium_S6001206.JPGLa focaccia c’est comme un gros sandwich de pizza. De la pâte épaisse dessous, de la pâte épaisse dessus et au milieu une garniture déclinable à l’infini, comme la pizza. Je me rappelle d’une recette de Ducasse de focaccia à la fondue de courgettes qui était excellente. J’ai adapté la recette que propose Jamie Oliver en sautant la deuxième étape de levage de la focaccia. La recette est raccourcie et je ne pense pas que ça change grand-chose, car la focaccia lève de toute façon dans le four.

    C’est un plat idéal pour les piques niques. On la fait cuire un peu avant de partir et on l’enveloppe dans du papier alu pour la garder au chaud.

    La partie la plus longue de la recette est l’élaboration de la pâte à pain. Si vous avez un robot avec un crochet à pétrin, pas de corvée de pétrissage. Sinon, comme dit J. O., avec un peu d’huile de coude ça marche aussi. J’utilise pour faire ma pâte à pizza du levain fermentescible de la marque Markal. On le trouve dans les magasins de produits bios. Il donne un goût beaucoup plus neutre que la levure de boulanger que l’on trouve dans le commerce. Il suffit juste de l’ajouter à la farine et de procéder normalement ensuite. C’est un vrai gain de temps pour un résultat délicieux.

    Pour 2 à 3 personnes :

    La pâte à pain : 500 g de farine, 300 ml d’eau tiède, 15 g de levure de boulanger (ou 22 g de levain fermentescible), 1 cuillère à soupe rase de sel fin, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive.

    Suivez les instructions inscrites sur votre paquet de levure ou si vous utilisez du levain fermentescible, mélangez directement à la farine dans le bol de votre robot (ou un grand bol). Ajoutez le sel et mélangez. Ajoutez la levure et l’huile d’olive et l’eau petit à petit. Mettez à pétrir pendant 8 mn environ à petite vitesse sur votre robot ou à petite vitesse avec vos deux bras. La pâte doit se détacher des bords et elle doit être bien élastique et souple. Si elle colle, rajoutez un peu de farine. Couvrez le bol d’un film alimentaire et laisser lever jusqu’à ce que la pâte double de volume dans une pièce chaude.
    Quand elle a doublé de volume, pétrissez-la à la main pendant une minute afin de bien chasser tout l’air qu’elle contient. Remettez un film alimentaire et mettez-la à lever une seconde fois.


    La focaccia :


    Du gruyère râpé, du bleu ou roquefort, de la mozarella (ce n’est pas la peine d’utiliser de l’excellente mozarelle pour cette recette, c’est le filant qui intéresse ici), de la sauge ou du romarin et de l’huile d’olive.

    Préchauffer votre four à 180 °. Maintenant que vous avez fait lever votre pâte deux fois, étalez-la sur un plan de travail farinez en un rectangle d’un centimètre d’épaisseur. Mettez la moitié de la pâte sur une tôle recouverte de papier cuisson et laissez l’autre moitié débordée sur le plan de travail.
    Sur la partie qui repose sur la tôle, étalez un peu d’huile d’olive et recouvrez des morceaux de fromages. Mettez par-dessus des feuilles de sauge ou du romarin. Refermez la pâte avec l’autre moitié restante sur le plan de travail et appuyez bien sur la focaccia pour rendre hermétique les côtés. C’est à ce moment que Jamie laisse lever une troisième fois la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume. Je ne l’ai pas fait et la focaccia était bien levée et délicieuse quand même.

    Faites cuire pendant 25 mn environ et attendez 10 mn avant de déguster.

    D'autres idées de recettes de focaccia ici !




  • Si je ne devais garder qu’une seule plante dans notre jardin, ce serait le fenouil aromatique

    medium_S6000978.JPGAu fur et à mesure que mon expérience potagère et jardinière grandit, je me rends compte que j’aime les plantes qui font leur vie toutes seules comme des grandes. J’aime, en fait, tout ce qui se ressème à foison créant ainsi des bonnes surprises dans le jardin et permettant ainsi d’occuper le terrain sans avoir à travailler en fait. Les plantes de paresseuse en quelques sortes ! Parmi celles-ci, ma préférence va sans nul doute au fenouil aromatique (Foeniculum vulgare).

    C’est son cousin, le fenouil de Florence (Foeniculum dulce) que l’on déguste avec du poisson et dont on mange le bulbe. Le fenouil aromatique est une ombellifère vivace (donc sans soucis), il peut être vert ou bronze (vraiment magnifique également). On la trouve à l’état sauvage dans le Midi. Il se multiplie par semis ou par division des touffes. C’est un fidèle s’il se plait chez vous (il aime les terres bien drainées et plutôt pauvres), il y restera toujours.

    Il réunit de nombreuses qualités. Il est à la fois très décoratif, peut s’employer pour de nombreux usages et il se ressème régulièrement spontanément sans arrosages ni soins particuliers (à part couper ses grandes tiges en hiver pour faire de la place aux nouveaux venus). Une vraie plante écologique qui accueille de nombreux insectes.

    Grâce à sa hauteur, il peut facilement atteindre 2 mètres de haut, il structure vraiment le jardin et crée des compositions très graphiques grâce à sa grande taille et à son port très découpé. En bouquets, il fait merveille avec des cosmos. Il apporte beaucoup de légèreté et de volume aux bouquets un peu « plats ».

    En cuisine, c’est comme dans le cochon chez lui « tout est bon ». Ses feuilles, ses tiges et ses graines se mangent. Son goût anisé (feuilles et graines) est très agréable. On récupère les feuilles pour coucher le poisson dessus (bar ou loup dans le Sud) ou pour parfumer son ventre directement avec les feuilles, on coupe très finement les jeunes pousses pour les mettre dans les salades ou avec des pommes de terre (comme sa cousine l’aneth). En fin d’été, on récupère les graines et on les fait sécher. On les utilise ensuite dans de nombreuses préparations sucrées (les biscuits aux pignons et aux graines de fenouil d’Estelle (il ne te reste plus qu’à en semer chez toi, Estelle !), petits pains sucrés au fenouil…) ou salées (mes olives améliorées…). Le fenouil ou l’anis (qu’il remplace très bien d’ailleurs) sont connus pour leurs propriétés digestives alors il ne faut pas s'en priver.

    Sa culture est très facile. On le sème directement en place sur un sol pauvre de préférence ou on achète des plants si on en trouve dans les foires aux plantes. On peut aussi faire le semis soi-même. Comme toutes les plantes méditerranéennes, le fenouil aime la chaleur et le soleil, donc pas de coin ombrager ou à mi-ombre pour lui. Il ne demande ni arrosages (même pendant la canicule), ni soins particuliers (engrais…), c’est donc une plante très écologique. Il se reproduit régulièrement dans notre jardin pour notre plus grand plaisir sans qu’on ne lui apporte aucun soin spécifique.

    C’est véritablement une plante à adopter, facile et généreuse.


    Où trouver des graines de fenouil aromatique ?

    Chez Baumaux ou encore mieux chez Kokopelli (graines bio). Ou ici directement en plants.




  • Le bleu de Laqueuille : un fromage à découvrir

    medium_S6000918.JPGLe bleu de Laqueuille appartient à la famille des bleus d'Auvergne. Comme beaucoup de fromages il tire son nom de la ville de Laqueuille dans le Puy-de-Dôme. La légende raconte que le bleu de Laqueille serait le premier né des bleus d'Auvergne. Il aurait été créé en 1850 par un paysan nommé Antoine Roussel qui oublia dans un tiroir de sa cuisine un caillé frais enveloppé dans du papier journal. Les miettes de pain et le temps permirent au fromage de “moisir” et de donner naissance au bleu d'Auvergne.

    Fromage à pâte persillée, il est fait à partir de lait de vache pasteurisé du Massif central. Egoutté et salé, il est ensemencé de spores de Penicillium glaucum. Il sera piqué en cave pour le développement de la moisissure et affiné entre deux et quatre semaines.

    C'est un fromage onctueux moins sec que le fourme d'Ambert, et qui est d'un goût moins puissant que le Roquefort. Les enfants apprécient beaucoup son goût doux.


    On peut l'acheter à Laqueuille Gare dans le magasin de vente de la fromagerie. Le roquefort de la marque Société coûte environ 18 à 22 euros le kilo près de chez nous, le Saint Agur (très proche du bleu de Laqueuille au niveau du goût mais le double du prix du bleu ) coûte environ 18 euros le kilo contre 8 euros le kilo pour le bleu de Laqueuille soit un fromage vraiment excellent et très très bon marché.

    La famille Roussel vend toujours du bleu de Laqueuille (et d'autres fromages d'Auvergne aujourd'hui).

    Société fromagère Roussel
    Le Bourg
    63820 Laqueuille
    Tél : 04 73 22 00 58

    Nous achetons notre bleu à la gare de Laqueuille dans le magasin de la société laitière. Le bleu porte sur son étiquette le nom "la Mémée". Ils vendent également du St-Nectaire et des fromages déclassés (bleu, fourme...)  à des prix dérisoires.

    Société Laitière Laqueuille


    Gare de Laqueuille
    63820 SAINT JULIEN PUY LAVEZE
    tel : 04 73 22 18 00
    fax : 04 73 22 18 08

  • Nem banane chocolat (THE dessert rapide et délicieux)

    medium_S6000704.JPGJe cherchais un moyen de finir mes feuilles de bricks et je me rappelais avoir vu sur une fiche cuisine d'Elle à Table, cette recette de nems banane chocolat. Je n'ai pas pu remettre la main sur cette recette. Mais grâce au formidable Blog Appétit, j'ai trouvé cette recette sur le blog Cacao et Chocolat. Et je n'ai pas été déçue !

    En 10 mn et avec peu d'ingrédients, ce super dessert était prêt. L'avantage des bricks et de ce type de dessert, c'est qu'on peut varier les combinaisons. On peut imaginer des pommes revenues dans du beurre avec un peu de cannelle et intercalées avec des caramels (type Daims), de l'ananas et de la noix de coco. Les déclinaisons sont infinies sur le concept du nem.


    Il faut 1 à 2 nems par personne en comptant une feuille de brick par nem.

    Pour 2 personnes
    1 banane,
    du bon chocolat,
    du beurre fondu.

    Préchauffez le four à 220°. Faites fondre environ 20 g de beurre dans une casserole.
    Coupez la banane en rondelles et cassez le chocolat en morceaux. 

    Prenez votre feuille de brick et posez en alternance deux rondelles 
    de banane et un carré de chocolat, 
    le tout sur 10 cm environ. Roulez et rabattez les bords afin d'obtenir un cylindre.
    Enroulez ensuite toute la préparation dans la bande de brick.

    Arrosez de beurre fondu et faites cuire pendant 10 mn environ.

    On peut imaginer mettre un trait de rhum sur les bananes et le chocolat avant de refermer la brick.