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La Popote du Potager - Page 11

  • Banoffee Pie

    medium_HPIM5366.JPGQuand je suis allée m'installer à Toulouse en 1998 pour poursuivre mes études, j'ai découvert un salon de thé (bien connu des toulousains) qui s'appelle L'autre Salon (je crois que le nom à changé mais il est toujours au même endroit) sur la place Saint Georges. On y boit du très bon thé accompagné de gâteaux divins et anglais (crumbles, brownies, apple pie). C'est ici que j'ai découvert le Banoffee Pie. C'était avant que Pascale publie Cookies, Muffins and Co.

    Le Banoffee Pie, comme vous devez tous le savoir, c'est un mélange de bananes, de caramel et de crème (d'où le nom qui est une contraction de "banane" et "toffee"). Avec la tarte au citron, c'est mon dessert favori.  Depuis, grâce à Pascale ou au livre de Trish Deseine, Je veux du chocolat, le Banoffee est devenu célébre. Haagen Dazs a même créer une glace au banoffee (délicieuse à propos).

    Il vaut mieux prévoir de faire le banoffee le matin pour le manger le soir. Il n'y a pas de cuisson c'est donc un dessert que l'on peut faire sans four.

    J'ai donc suivi et un peu adapté la recette de Pascale pour 6 personnes :

    150 g de gâteaux secs (genre roudor, spéculoos. C'est meilleur de prendre des gâteaux un peu salés type palais bretons)
    75 g de beurre salé fondu
    1 pot de confiture de lait (que vous pouvez faire vous même avec un pot de lait concentré en le faisant chauffer au bain marie en percant un petit trou dans le couvercle. J'ai utilisé la confiture de lait Bonne Maman)
    3 bananes coupées en rondelles
    25 ml de crème fraiche liquide et 2 cuillères à soupe de sucre glace.

    Faites fondre le beurre dans une petite casserole. Ecrasez les biscuits afin de les réduire en miettes (le mieux au robot sinon en les enfermant dans un sac et en les fracassant contre le sol). Mélangez les avec le beurre fondu. Etalez-les dans un plat à fond amovible de préférence. Réservez au frais pendant 2 heures environ.

    Etalez la confiture de lait sur le fond de biscuits. Coupez les bananes en rondelles par dessus.
    Pour faire la chantilly qui recouvre tout le gâteau, placez votre bol rempli de crème fraiche et les fouets de votre batteur électrique au congélateur pendant 10 à 15 mn environ. Pour réussir la chantilly, il faut que tous les éléments soient très froids. En placant tout au congélateur à l'avance, il est impossible de la rater.
    Mixez la crème à la puissance maxi de votre batteur et ajoutez le sucre. La chantilly est prête quand on obtient une crème épaisse (au bout de 5 mn environ de battage soutenu).

    Etalez la chantilly sur les bananes afin de recouvrir entièrement le gâteau. Laissez reposer jusqu'au moment de servir.

    Je soupoudre au dernier moment de chocolat en poudre. Ce dessert est effectivement calorique mais une fois qu'on y a goûté, on oublie les calories...

  • Des cèpes, des cèpes et des cèpes...

    medium_HPIM5381.JPGCette année est une année riche en fruits mais aussi en champignons et particulièrement en cèpes. Le mois d'août ayant été particulièrement pluvieux suivi de températures douces. Les cèpes sont donc de sortie et en grosse quantité (celui de la photo pesait 400g).

    Chez nous, les champignons ou plutôt les cèpes c'est sacré et on ne plaisante pas avec... La majorité des bois étant des bois privés, on ne peut ramasser que chez quelqu'un. Ma moitié ayant beaucoup de bois autour de chez lui, nous ramassons toujours chez lui. Pour ceux qui ne ramasseraient pas chez eux mais dans les bois des autres, ils s'exposent à retrouver des roues crevées ou mystérieusement dégonflées (nous n'avons pas ce genre de pratique).

    Tout le monde ne parle que de ça ! En général, le ramasseur de champignons est avare de commentaires 
    sur sa cueillette qui a l'entendre est toujours assez maigre ("Alors, ça a marché ? J'en ai trouvé quelques uns..." Il faut entendre par là : "j'en ai trouvé 10 kg". Dire le poids de sa récolte ("Ouaaahhh, j'en ai trouvé 30 kg !!!!"), ne se fait pas du tout, c'est un tabou très respecté chez nous, on passerait alors pour un vantard. Trouver des cèpes, c'est un peu comme trouver de l'or en fait, chacun a ses coins qu'il garde jalousement et tout le monde prend bien soin de ne jamais montrer ce qu'il a récolté.

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    Quand on trouve un beau cèpe sous une feuille, c'est comme si on trouvait un trésor et ça fait un peu le même effet que les machines à sous, on a beaucoup de mal à s'arrêter de chercher ! Le cèpe c'est tout un mythe, chacun a sa méthode de préparation, son coin, sa technique.

    Dans notre région, on prépare les cèpes traditionellement à la sarladaise
    Après les avoir nettoyé (nous les passons rapidement sous l'eau, les puristes les nettoient avec du sopalin),
    on met de la graisse d'oie ou de canard à chauffer dans une poêle, on coupe les cèpes en lamelles et quand l'huile est bien chaude, on jette les cèpes dedans.
    Quand les cèpes sont bien revenus (personnellement, j'aime les cèpes bien croustillants), on ajoute de l'ail et du persil. On peut ajouter des pommes de terre aux cèpes qu'on aurait fait cuire à l'eau auparavant.

    Les cèpes ne sont pas les seuls champignons du moment, nous avons aussi trouver des coulemelles et des rosés des près et 2 girolles !!!!.
     
    Un gros rosé des près : medium_HPIM5384.JPG

  • Le patidou au menu

    medium_Patidou.JPGVoici le patidou (ou sweet dumpling), une délicieuse petite courge portion. En plus d'être bon, il est aussi très beau. Son goût rappelle la châtaigne et aussi bizarrement la pâte à gâteau. Sa chair est dense et sucrée. On pourrait dire que le patidou c'est notre chouchou (hahahahha...)

    Comme toutes les courges, le patidou pousse tout seul comme un grand dans son coin sans jamais poser de problèmes. Sur un pied, on récolte facilement 8 à 10 fruits. Le seul inconvénient, il lui faut beaucoup de place pour pousser. C'est un envahisseur mais si vous avez la place, ne vous en privez pas. Il lui suffit d'un bon sceau de fumier pour pousser, vous pouvez l'oublier dans un coin et il vous le pardonnera...

    Cette année, nous avons planté 5 variétés de courges différentes (elles demandent peu de travail pour un très bon rendement et surtout elles se conservent très bien). Nous avons donc des patidous, de la butternut, de la buttercup, de la pomme d'or et de la Hubbard Anna Schwartz (qui d'après la description du sachet de Kokopelli est extraordinaire).

    Avec beaucoup de courges, il vaut mieux varier les plaisirs pour éviter de se lasser de la soupe (qui est toujours fameuse). Pascale partage aussi le même amour que moi pour le patidou, c'est la raison pour laquelle j'ai fait sa recette de patidou farci à la crème et au jambon qui constitue un plat complet à lui tout seul (la chaire ferme du patidou est consistante) en variant quelques détails (j'ai remplacé la crème fraiche par du mascarpone).

    On peut imaginer sur la même base (crème et parmesan) d'ajouter des champignons ou de remplacer la crème et le parmesan par une béchamel. Chez nous, nous faisons souvent un mélange de purée de pommes de terre et patidous que tout le monde adore (le patidou donne un goût légerement sucré, sans être écoeurant à la purée).

    Voici notre récolte de patidous pour l'année, de quoi se régaler !

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  • Pommes de reinette et pommes d'api (des pommes en pagaille)

    medium_HPIM5299.JPGAvec plus de 130 variétés de pommiers, nous avons des pommes de juillet à avril-mai et même jusqu'à juin. 
    De quoi faire des tartes, des crumbles, des jus, des compotes, 
    du cidre et une bonne indigestion de pommes.

    Tous ces pommiers sont des anciennes variétés qui ont été plantés il y a environ 10 ans. Elles doivent s'adapter à un climat rude en été (peu de pluie et températures élevées) et un sol pauvre. Chez nous, ce n'est pas la Normandie !
    Les pommiers ne sont pas arrosés, ni traités. Ils font leur vie comme des grands...
    La récolte fulctue donc souvent avec des années maigres et des années beaucoup plus prolifiques (comme cette année où les pluies du mois d'août ont beaucoup profité aux pommiers).

    De toutes ces pommes que nous récoltons, nous en donnons autour de nous, en gardant pour notre consommation personelle et tout le reste est utilisé pour faire le cidre (à la fin de l'année). 

    Nous aimons beaucoup les variétés suivantes par exemple : Grand Alexandre (une très grosse pomme rose qui a croquer n'est pas terrible mais qui une fois cuite est délicieuse), Patte de loup (une pomme moyenne à la chair ferme et au goût délicieux rappelant la poire qui se conserve particulièrement bien), Mercier (une superbe pomme veinée de rouge foncée, très bonne croquer et à cuire), Orange de Cox(très juteuse et croquante). 

    Pour les curiosités et la poésie de leurs noms : Api étoilée (une pomme pentagonale très rafraichissante), Bonne Hotture (texture de poire), Coquette d'Auvergne, Bec d'Oie, Winter Banana (goût de banane), Pain Meunier, Azéroli anisée, Reinette clochard (une parmi les nombreuses variétés de reinettes...) et Framboise !!!

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  • Carpaccio de courgettes

    medium_HPIM5077.JPGAvec son nom qui en jette, on pense que ça doit être compliqué à préparer... Non, c'est simplissime et fait en 5 mn. Pour réussir le carpaccio, il est judicieux d'être équipé d'une mandoline ou d'un objet qui permet d'obtenir des tranches très fines et réguilières. Comme pour les bruschettes (ou pour tout autre plat en général), la qualité des produits utilisés "fait" le plat.

    Pour un très grand plat :

    1 courgette jaune ou verte ou les deux (du jardin ou très fraiches),
    150 g d'amandes mondées, poelées et concassées au couteau (pas au robot pour ne pas obtenir une texture trop fine)

    un morceau de parmesan (parmiggiano reggiano)
    2 citrons,
    du basilic ou des fines herbes,
    de l'huile d'olive.

    Coupez la courgette en lamelles très fines (3 mm d'épaisseur environ) et étalez-les sans qu'elles se chevauchent sur un plat. Arrosez-les bien de jus de citron et d'huile d'olive. Salez (modérement à cause du parmesan) et poivrez. Recouvrir des amandes et de basilic. Laissez mariner 1h 
    c'est meilleur mais c'est aussi très bon tout de suite.

    Recette adaptée de Courgettes, je vous aime.

  • Etre heureux toute l'année avec son potager

    medium_HPIM3484.JPGSuite à une récente discussion avec Pascale autour d'un très agréable repas au Domaine de Grandval, je me suis rendue compte à quel point le fait d'avoir un potager était un vrai bonheur mais aussi une grande chance. A voir le blog d'Estelle mais aussi celui de Patricia, il me semble qu'un petit vent potager souffle sur la blogosphère !

    Je pourrai citer 1000 bonnes raisons de faire son potager mais au final, la seule vraiment évidente c'est le goût bien sur et le plaisir d'aller chercher ses propres légumes !
    Une fois qu'on a fait pousser ses propres tomates et surtout qu'on allait les cueillir, on ne peut qu'être absolument convaincu !

    Cette découverte est liée à une rencontre (comme beaucoup de passions, on y est souvent initié par une tierce personne) et depuis bientôt 4 ans, nous faisons notre potager tous les ans.
    Chaque année, c'est un renouvellement. Nous avons un grand potager ce qui fait que nous arrivons à être relativement autonomes en fruits et légumes pendant une bonne partie de l'année. Les périodes les plus productives restent l'été et l'automne. Pour un grand potager, il vous faut un grand costaud pour faire tout le travail de la terre, d'apport de fumier... Bref le gros oeuvre !

    Tout commence avec le choix des graines, il faut choisir un bon fournisseur. Le fait de faire ses semis donne un choix beaucoup plus grand qu'acheter des plants. Pour cela, on trouve le plus grand choix de variétés anciennes et bio chez Kokopelli, ils proposent 2000 graines différentes avec une collection très impressionnante de piments et de tomates. On peut être un peu dépassé tellement le choix qu'ils offrent est grand, c'est la raison pour laquelle, nous achetons nos graines au Biau Germe (une sélection de graines bio vraiment excellente à la fois de légumes et de fleurs).
    Le choix des graines est un premier plaisir car il se fait en hiver quand toute la végétation dort, on peut alors rêver de renouveau et d'abondance.

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    Viennent ensuite les premiers semis (vers février -mars).
    On plante en godets toutes les plantes qui le permettent et notamment les tomates mais aussi les melons, les courges, les concombres, les salades... Ensuite on les regarde pousser !

    Chez nous, le climat est vigoureux donc on ne plante directement qu'à partir de début mai. Vient ensuite le paillage qui permet de s'assurer un désherbage et un arrosage limité.

    Les premières récoltes commencent mi juin avec la récolte des concombres, des courgettes et des premières salades. Viennent ensuite les tomates, les poivrons, les aubergines, les pommes de terre, l'ail et l'oignon vers le mois de Juillet.
    Puis arrivent les melons, les pommes et les courges.
    En hiver, c'est le tour des carottes, panais et navets...

    Pour le paresseux/ou le super actif qui n'a que peu de temps à consacrer à un potager : il vaut mieux faire des courgettes (tout terrain mais doit être ramassée fréquemment), des tomates (pour le goût) et des courges (poussent partout en grosses quantités et sans problème particulier).

    A ceux qui souhaitent commencer un mini potager ou un grand ainsi qu'un jardin de fleurs, lisez l'excellent et simple Le beau jardin du paresseux de Patricia Beucher et Jardin Bio, Jardin de Fleurs de Brigitte Lapouge Dejean. La revue éditée par Terre Vivante, les 4 saisons du jardinage est aussi extrêmement bien faite.

    Un potager c'est tout ça plus le plaisir d'offrir des plants et des légumes autour de soit et aussi de partager sa passion avec ses amis (n'est ce pas Eugénie et Wilfried ?).
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    Alors, faites un essai et vous verrez, un tout petit bout de terre suffit !

  • Bruschetta multicolore

    medium_HPIM5251.JPGLes bruschettes sont à la mode sur les blogs que ce soit chez Pascale, chez Mijo ou sur un autre blog dont je n'arrive pas à retrouver le nom. La bruschette ( prononcez "brousquette") c'est une belle tranche de pain grillé dont on se sert comme d'une assiette et sur laquelle on pose ce que l'on veut.
    La bruschette est italienne et c'est là bas que je l'ai découvert.
    La bruschette la plus classique sera celle à la tomate. On fait griller une tranche de pain, on frotte la tranche avec de l'ail, on arrose ensuite d'huile d'olive. On pose les tomates coupées en lamelles dessus. On sale, on poivre et on réarrose d'huile d'olive.

    Même si c'est un plat extrêmement simple, c'est la qualité des produits utilisés qui fait la parfaite bruschette. En utilisant du mauvais pain et des tomates de serre, vous obtiendrez un truc très très médiocre alors que la vraie bruschette confine à l'excellence.

    Il n'y a pas de meilleure manière de déguster les tomates du jardin, selon moi. Nous avons pris 4 variétés de tomates pour notre bruschette.

    1) Andine Cornue : 
    Assez décevante au final, pieds très malades, chair légérement pateuse et au final, nous l'avons beaucoup 
    moins aimé que les autres tomates de notre potager.
    2) Noire de Crimée (ou une variété de tomate noire) : Délicieuse, juteuse, parfumée, sucrée et avec une grande saveur.
    3) Raisin Vert, 4) Karo Rich et 5) Tomate jaune.

    Choisissez d'excellentes tomates du jardin (bien juteuses et muries au soleil et non sous les néons du Carrefour du coin), un bon pain de campagne (surtout pas de baguette) avec une mie dense et une belle croûte et une huile d'olive douce.

    Pour 1 bruschette : coupez une tranche de pain de 2 cm environ, faites la griller. Quand elle sort du grille pain et qu'elle est bien bronzée, frotter une gousse d'ail (pelée) sur la tranche, arroser d'huile d'olive que le pain va absorber. Coupez vos tomates en tranches de 1 cm environ et recouvrir la bruschette avec les tranches de tomates.
    Salez et poivrez, arrosez d'un filet d'huile d'olive et ajoutez du basilic coupez en lamelles sur les tomates.

    Servez sans attendre, la bruschette se mange tiède de préférence (c'est la raison pour laquelle je vous déconseille de faire des bruschettes pour 6 personnes).

  • Le Flavour Shaker de Jamie Oliver

    medium_HPIM5229.JPGGrace au magazine Régal (et surtout grâce à mon frère qui est allé le chercher au Bon Marché, merci Thibault), j'ai eu pour mon anniversaire le Flavour Shaker de Jamie Oliver.

    Il s'agit en fait d'un mortier combiné avec un shaker. Le concept : deux parties hermétiquement fermées par un joint et dans laquelle on place une bille en céramique. On place dans le shaker ce que l'on désire moudre, on place la bille en céramique, on ferme et on secoue très très fort.

    Au départ on est un peu sceptique mais dès qu'on essaye on est tout de suite convaincu !

    Mon premier essai a été vraiment très concluant. Je voulais faire une sauce pour mettre sur les tomates du potager. J'ai mis dans la partie du fond : du basilic, de l'ail, du sel et du poivre avec la bille par dessus. J'ai vissé et secoué. Le mélange obtenu est parfait : une superbe pâte verte à laquelle j'ai ajouté de l'huile d'olive. Dans le petit livret explicatif, il est dit qu'il vaut mieux mettre 
    les éléments solides d'abord, les broyer et incorporer 
    ensuite le ou les liquides.

    Je pensais que ce petit ustensile serait un peu gadget mais il est vraiment génial et très utile. Il se lave très facilement. On peut préparer des cocktails, des marinades, des sels ou des sucres aromatisés... Vous trouverez plein de recettes ici.

    Le voici un fois démonté :  medium_HPIM5228.JPG

  • Dégustation comparative des tomates du potager

    medium_HPIM5088.JPGC'est l'explosion légumière au potager et il faudrait avoir 10 bras pour pouvoir désherber, arroser, récolter et transformer toutes les récoltes. Cette année nous avons au potager : 5 pieds de courgettes (1 verte, 3 jaunes et 1 blanche), 
    4 pieds d'aubergines (Longue de Florence 
    et ronde de je-ne-sais-plus-trop-où),  où), 5 pieds de poivrons (long doux d'Espagne), 
    5 pieds de patates douces,
    4 pieds de concombres Lemon, 6 pieds de melons,
    8 pieds de courges (patidous, butternut, buttercup, pomme d'or, Anna Schwartz)
    et environ 50 pieds de tomates !!!


    Avec toutes ces tomates, nous faisons du coulis et nous nous en servons tout l'hiver.

    Au menu cette année en tomates : nous avons la Karo rich, la Striped German, la Beefsteak pour toutes les tomates normales et en tomates cerises nous avons des petites poires jaunes, des rouges et la variété Raisin Vert ainsi que toutes celles que je ne connais pas car nous avons fait un paquet de la collection de tomates du Biau Germe.

    medium_HPIM5096.JPGLes variétés citées auparavant ont été comparées. Il nous reste à tester Andine Cornue, Coeur de Boeuf et Noire de Crimée.

    Nos préférées (top 4)
    : 1) La Striped German (tomate magnifique rouge rayée jaune), saveur très douce et très sucrée, gros fruits (pouvant peser 1.5 kg), assez tardive. Très juteuse.

    2) La Beefsteak (très grosse tomate rouge), peu de graines, chair dense et parfumée, très gros fruits, plants sains, assez tardive. Génial pour les coulis.

    3) La Raisin Vert (tomate cerise). La découverte de l'année. Très belle petite tomate à la couleur vert bronze et à la saveur douce, sucrée et légerement fumée (je suis la seule à le penser mais j'assume !). Un goût très caractéristique.

    4) La Karo Rich (belle tomate orange). La première au potager (donc précoce). Saveur douce et fruitée. Plants sains.

    Ne manquez pas de lire Tomate de Lyndsay et Patrick Mikanowski, un magnifique et très utile livre 
    des éditions du Chêne. 
    Pour trouver plein de recettes de tomates, 
    Tomates je vous aime dans tous vos états de Mireille Gayet, Valérie et Nathalie Gaudant, editions Le Sureau. Vous trouverez dans cette collection des jolis petits livres thématiques autour d'un légume (carotte, tomate, courgette, aubergine) mais aussi du poisson ou du boeuf.

  • Mousse au chocolat magique de Jamie O.

    medium_HPIM5004.JPGMa photo "marron sur marron" ne donne pas envie et c'est vraiment bien dommage car dès qu'on goute à cette mousse, on tombe directement dans le pot...
     
    L'avantage de cette recette de mousse au chocolat, c'est qu'il ne faut pas battre les blancs en neige comme dans les recettes de mousse au chocolat traditionnel. Afin d'obtenir la texture mousseuse de la mousse (!), Jamie Oliver bat à la fois du miel et des oeufs ensemble
    mais la crème fleureutte à très grande vitesse afin d'y incorporer beaucoup d'air.

    La texture de cette mousse au chocolat étant plus dense qu'une mousse au chocolat standard et l'ajout du miel donne un délicieux que le sucre n'apporte pas... Il vaut mieux mettre la mousse dans des petits pots individuels, une fois que celle-ci est terminée.

    Les oeufs ne sont pas cuits dans cette recette, c'est la raison pour laquelle il est important d'utiliser des oeufs ultra frais et bio de préférence.

    Pour 6 à 8 personnes :
    250 g de chocolat à 65 ou 70 % de cacao
    50 g de beurre
    2 cuillères à soupe de miel liquide
    2 gros oeufs bio
    330 ml de crème fleurette

    Faites fondre le chocolat coupé en petits morceaux et le beurre au bain marie.
    Dans un bol, fouettez la crème jusqu'à ce qu'elle double de volume.
    Dans un autre bol, fouettez les oeufs avec le miel.

    Incorporez le mélange de beurre et chocolat aux oeufs et au miel. Puis ajoutez la crème en prenant bien soin à ne pas chasser l'air, c'est à dire en soulevant bien la préparation délicatement.

    On peut ajouter à ce stade 2 cuillères à soupe d'amaretto, de whiskey ou de rhum mais ce n'est pas obligatoire.

    Laissez reposer au moins 3 heures avant de servir.